Dixième opus de cette série de 13 Petits Polars du Monde, Un été 22, de Tito Topin, se démarque nettement de ses prédécesseurs par le sujet qu'il traite et par le ton du récit. Deux mots sur l'histoire : un "détective-généalogiste" (profession hautement encadrée par un "conseil de l'ordre") est sollicité par une escort-girl prête à le rémunérer grassement (117 euros de l'heure, plus 50 % à l'étranger, plus les frais, c'est très précis) pour résoudre une affaire remontant à... 1822. Sur une trame historique réelle qui mêle quantité de personnages importants de l'époque (Lord Byron, Frankenstein, la reine d'Angleterre, ...) on suit une enquête délirante menée par un détective qui l'est tout autant pour le compte d'une cliente qui l'est encore davantage.
Mon seul regret est peut-être que cet aspect "délirant" va un peu loin sur la fin. Mais pour le reste c'est réussi: l'humour, la dérision, le style (certains "clichés" littéraires en prennent pour leur grade : j'ai bondi à la lecture du premier paragraphe pour mieux en rire après...) donnent un numéro particulièrement intéressant et on peut saluer la "directrice de collection" des Petits Polars du Monde : l'éventail des genres fourni par la série est large et, même s'il reste encore 3 numéros pour parachever l'ensemble, on a déjà là un beau panorama.
Du même auteur, j'avais par ailleurs lu 2 très bons romans : Photo finish et l'excellent Des rats et des hommes.
Du même auteur, j'avais par ailleurs lu 2 très bons romans : Photo finish et l'excellent Des rats et des hommes.
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