Bien que cité comme thriller en quatrième de couverture, on est ici dans un roman d'espionnage plutôt original quant à l'objet de l'espionnage en question : il s'agit d'un vase, une vulgaire poterie mise au rebut au premier siècle de notre ère. Oui mais voilà : l'argile de ce vase aurait conservé la trace... de la voix du Christ.
John Quantius est chargé par le N°3 du Vatican de le récupérer. John est une sorte de James Bond "indépendant". Antiquaire réputé, il est aussi "monte-en-l'air" ; voleur ou plutôt "récupérateur" d’œuvres d'art. 350 pages qui se lisent vite tant l'action est rapide et les apartés sur les protagonistes intéressants (Vatican, Mossad, NSA, CIA, Mafia, services secrets italiens ou russes, il y en a du monde...). Surtout, surtout, on attend de savoir ce que peut bien dire Jésus sur ce curieux enregistrement.
Un bon roman, paru au cherche Midi début 2015, qui est le premier d'une série mettant en scène John Quantius.
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