La guerre des croûtons n’est pas un polar, au sens classique s’il en existe un. Il en a pourtant bien des caractéristiques. Et les contradictions. Drôle, acerbe, fin, surprenant, un brin anachronique, mouvementé ; anticonformiste mais respectueux des traditions, ironique mais tolérant, impitoyable mais généreux, accusateur mais arrangeant, court mais dense, léger mais profond, politique mais franc, classique mais novateur. Voilà une courte liste des qualités de l’ouvrage, il en a bien d’autres. À commencer par un titre qui m’a fait rigoler dès le départ. Un avant-goût. La guerre des croûtons. Autant dire que je hais Gérard Streiff de toute mon amitié, pour avoir imaginé ce titre qu’on ne peut plus prendre.
Un titre à la mesure du livre : excellent.
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