J'avais apprécié Mortelles voyelles, du même auteur chez le même éditeur (Parigramme), c'est partie remise avec ce Mortel Tabou, dans un genre différent. On se retrouve plongé dans le Paris d'après Deuxième guerre mondiale (1947), dans un Saint-Germain-des-Prés dont les "vedettes" sont Sartre, Beauvoir, Vian, Greco, Mouloudji, Queneau... Tout ce petit monde cause "existentialisme" et se retrouve au sous-sol d'un bistrot, le Tabou, pour, en gros, s'amuser, se montrer et délirer (mention spéciale pour le personnage du "Major").
Oui mais voilà... Sartre est victime d'une tentative de meurtre et réchappe de justesse au tueur au marteau. Qui ne va pas en rester là car un comédien en vue est assassiné en sortant du Tabou. Un autre suivra. Qui à fait ça, pourquoi ? L'enquête est ici un prétexte pour une plongée dans le Paris de l'époque.
Une lecture bien agréable qui m'a donné l'envie de poursuivre avec La mort n'a pas d'amis pour une virée cette fois chez les surréalistes des années vingt...
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