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L’insomnie fatale familiale est une maladie orpheline mortelle dans 100% des cas. Elise, infirmière dans un hôpital où l’on « soigne » des patients plongés dans le coma, en est atteinte mais ne le sait pas. Pierre, loin de là, perd le sommeil du jour au lendemain. Sarah, journaliste kabyle, sort de son long coma avec un bras en moins. Souvenir d’Afghanistan… Stanislas, lui, s’en est sorti entier. La petite Oriane est handicapée. Une flopée de personnages intéressants autour de ceux-là : Aline, la vieille châtelaine, se confie chaque jour à son défunt mari ; le professeur Mariani s’occupe de monsieur Pompon, son chat… Etc.
Les auteurs se sortent bien d’un sujet qui aurait pu virer au sensationnel à deux balles, avec ces histoires de visions surnaturelles qu’ils finissent (presque) toujours à raccrocher à du réel, scientifiquement justifiable. Il est vrai que le rêve, et plus généralement le sommeil, reste quelque chose d’assez largement méconnu, que la science n’a pas encore dépouillé de ses mystères.
Une belle histoire, même si elle finit plutôt mal, bien racontée, avec des personnages plaisants qui accompagnent sans qu’on s’en lasse pendant plus de 500 pages.
J’ai apprécié, ma femme a adoré.
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