J'ignore s'il existe des statistiques fiables indiquant le taux de couples mariés dont l'un au moins des membres regrette amèrement sa situation familiale. Il y en a sans doute beaucoup, mais parmi eux j'imagine que peu vivront le scénario que l'héroïne mise en scène par Nicolas Jaillet dans La maison a concocté.
Un mari, une épouse et un fils tout ce qu'il y a de plus "famille ordinaire". Les parents travaillent, le fils va à l'école, ils habitent une maison. Des gens comme tout le monde. Oui mais. Depuis son plus jeune âge, le fils a des réminiscences, des "souvenirs" dont certains sont forcément fabriqués, d'autres plus ou moins déformés à force d'être ressassés. Il le sent, il le sait, on lui cache quelque chose. Quelque chose de plus grave que les conflits qu'il perçoit entre ses parents. Mais quoi ?
Je n'en dis pas plus, ce serait trop pour ce court roman. Amateurs d'hémoglobines, de courses poursuites, de bagarres ou d'intrigues complexes, passez votre chemin : dans La maison ce sont la psychologie et le comportement des personnages qui priment. L'écriture est précise, sans superflu. Un travail d'orfèvre...
La maison, de Nicolas Jaillet, est publié au éditions Rue du Départ.
10 € - ISBN 979-10-90565-03-6
Le site de Rue de Départ : http://ruedudepart-editions.com/
Le site de Nicolas Jaillet : http://nicolasjaillet.over-blog.com/
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