mercredi 15 décembre 2010

Le cinquième jour, de Maud Tabachnik

Encore une histoire de serial killer ? Pas seulement, et pas n'importe comment. Le personnage central de ce roman est aussi et surtout un serial kidnappeur, serial violeur, serial tortureur et "serial bouffeur", puisqu'il cuisine très bien ses victimes. La totale dans l'horreur. Sans compter les outrages qu'il s'inflige à lui-même et ceux qu'il réserve aux proches des victimes, à qui il écrit de longues lettres décrivant par le menu les atrocités pré et post mortem de ses jouets. Ce type "atrocitise" comme vous et moi savourons un bon repas : avant, pendant et après. Le roman est bien mené, pas de fausses pistes et la chute est à la hauteur du déroulement de l'histoire : horrible. Horrible, oui, mais sans tomber dans le vulgaire, l'épandage d'hémoglobine ou le sordide à outrance. On n'est pas dans un thriller "à l'eau de rose" où tout finit miraculeusement par revenir plus ou moins à la normale : ici, comme dans la vraie vie, quand on est mal (très mal) embarqué, ça finit pire que ça a commencé. Seul bémol, qui n'enlève rien à l'intérêt de la lecture, mais fait tache dans un ouvrage très largement diffusé : de grossières et nombreuses fautes de français, bizarrement regroupées au début du livre (édition poche).
La quatrième de couverture est à lire sur le site officiel de Maud Tabachnik.

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