mardi 8 mars 2011

Echo, d'Ingrid Desjours

Ils sont beaux, riches, célèbres et adulés. Mais aussi haïs, sinon pourquoi les avoir assassinés ? Les jumeaux ont tout pour plaire, et tout pour déplaire. Pas d’amis. Tous ceux qu’ils ont côtoyés ont de bonnes raisons de les tuer. Jusqu’à les empoisonner, les défigurer ?

Je n’en dis pas plus sur l’histoire, sinon qu’elle est intéressante. L’intrigue est bien conduite, jusqu’au bout je me suis fourvoyé, et c’est tant mieux. Jusqu’à penser que les coupables pouvaient bien être… les victimes elles-mêmes. Possible, parce que question perversion, les 2 héros morts de ce roman se posent là. Et ils ne sont pas les seuls. J’aime assez cette façon – classique - de bâtir le roman : tous les protagonistes sont présentés, tous ont des mobiles, on sait que le ou les coupables se cachent parmi eux, oui mais… qui ? C’est loin d’être le seul attrait du livre. Les 2 enquêteurs, un commandant de police et une psychologue consultante, font leur boulot, avec les erreurs que cela implique : dans leurs comportements, ils sont « vrais ». La psy, hyperactive, séduisante et manipulatrice, domine sur le terrain, mais on perçoit chez elle des faiblesses, voire des troubles qui lui donnent bien des points communs avec le profil psychologique du tueur qu’elle traque… Quelques points faibles, tout de même, pour chipoter : les dialogues, comme trop souvent à mon goût dans les romans, sont « écrits » davantage que « parlés » et la fin un poil trop facile.

A lire !

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