Voilà un polar original dans sa conception, puisqu'il s'agit d'une enquête se déroulant sur près de deux siècles...
Selon les premiers éléments de l'enquête commence le lundi 25 mai 1831 dans les locaux du commissariat central de Nantes et se termine par une dépêche intitulée "
Des vêtements en peau humaine" publiée dans un journal local le 6 septembre 2009. Comme l'ensemble est relativement court (150 pages) et que de très nombreux "éléments de l'enquête" se succèdent, on peut dire que c'est dense...
Stéphane Pajot est journaliste et auteur de quantité d'ouvrages sur
Nantes (publiés aux
Editions d'Orbestier), il connait parfaitement l'histoire de sa ville et, c'est annoncé dès le départ, tout ce qui est rapporté dans ce roman est vrai. Un gros travail d'épluchage d'archives donc pour ce livre qui se lit comme un gigantesque fait divers, mais relaté à la sauce Pajot c'est-à-dire prenant du début à la fin et parsemé d'anecdotes historiques (connaissez-vous l'origine du mot "pilori" ?). Bref, ce livre devrait faire le régal de tous les Nantais, de tous les polardeux curieux (pléonasme !) : comme quoi on peut faire un excellent roman en s'ancrant dans la réalité, les archives foisonnent d'affaires réelles, mystérieuses et originales, voire irrésolues. Bravo Stéphane !
Disponible en librairie et sur
le site de l'éditeur.
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Stéphane Pajot livre un précieux indice. |
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