dimanche 27 mars 2016

Viva la madness, de J.J. Connolly


La quatrième de couverture résume très bien le contexte de ce roman, 

Heureux propriétaire d’un hôtel à la Jamaïque, X, ex-trafiquant de cocaïne londonien, a raccroché les gants. Interrompre cette retraite au soleil serait forcément une mauvaise idée. Mais le mal du pays, la nostalgie d’une vie pleine d’adrénaline et la promesse d’un coup exceptionnel finissent par emporter toutes ses réticences. Le pied à peine posé sur le sol britannique, notre homme s’aperçoit bien vite que ce coup exceptionnel qu’on lui a proposé est surtout exceptionnellement dangereux. Entre mafieux anglais, cartels vénézuéliens sensibles de la gâchette et Irlandais psychotiques, il va falloir que X use de sa dextérité légendaire s’il veut une nouvelle fois s’en tirer à bon compte.

Viva la madness est un long roman de presque 600 pages, un roman de gangsters mettant en scène une multitude de criminels en tous genres, de l'avocat véreux aux patrons intouchables du trafic de drogue, en passant par les hommes de main et les banquiers corrompus. C'est bien mené, l'action est à toutes les pages, les dialogues sonnent juste, au point parfois de rendre ces malfrats de la pire espèce presque sympathiques.

Très bon moment de lecture, paru chez Sonatine et traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau.

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