Après avoir découvert Léo Tanguy (le cyber-journaliste héros de la collection du même nom aux Editions Coop Breizh) au travers du roman de Lalie Walker (Le serment de haine), je ne pouvais pas en rester là. C'est vrai, un cyber-journaliste qui sévit sur Nantes, au physique avenant (pour les dames) et viril (pour les messieurs-dames) et qui plus est demeure dans un combi, je ne pouvais pas rater ça. D'autant plus que Stéphane Pajot est journaliste, qu'il vit à Nantes et a publié d'innombrables livres sur cette ville, ET qu'il écrit des bons polars (cf. Selon les derniers éléments de l'enquête). J'ajouterai pour compléter l'introduction que j'ai fait l'acquisition de Carnaval infernal (et du Serment de haine, mais ils ne m'ont même pas fait une ristourne, ces deux emp... quoique c'est de la faute de Joël, libraire polar qui passait par là) lors d'une séance de dédicaces comme j'aimerais en vivre plus souvent, au café du port de Trentemoult il n'y a pas longtemps (quelques photos de cette épopée navigo-polardeuse ICI). Bref. C'est quoi qui est bien dans Carnaval infernal ? Mais... le Patator, bien sûr ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des polars dans lesquels l'arme la plus sophistiquée utilisée par les criminels est un patator ? Moi, c'était mon premier et ça m'a bien fait marrer. Le patator, chargé avec de la grenaille de Noirmoutiers (variété de pomme de terre la plus chère au monde, excusez du peu) est une arme de septième catégorie. Si si. Avec ça, on peut dégommer un pou-du-ciel à cent mètres. Re bref. Lisez, c'est très drôle, ça permet de se promener dans tout Nantes à moins cher qu'un p'tit train pour toutous, on y apprend plein de choses sur le carnaval, les géants, les machines de Nantes, les bistrots à voir (et à boire), les us et coutumes des journalistes, le milieu facho, le courage japonais, la mécanique des combis j'en passe.
Vous pouvez vous procurer Carnaval infernal partout, mais il sera encore meilleur chez Joël à L'étoile Polar, 54 rue de la Bastille à Nantes. Si si, vous verrez...
Je découvre grâce à Stéphane Pajot le personnage de Léo Tanguy et j'avoue le trouver très sympathique. et puis, voir sa ville dans un roman est toujours intéressant, on cherche les lieus, on les visualise, ...
RépondreSupprimer