5ième sur 13 opus de la série des Petits Polars du Monde, publiés par le journal du même nom chaque semaine cet été, j'étais curieux de découvrir ce "Famille nucléaire", de Caryl Ferey, car il est le seul pour l'instant parmi les 13 auteurs dont je n'ai lu aucun ouvrage.
La quatrième de couverture annonce une version "explosive" des Dix petits nègres et, de fait, on va retrouver un scénario qui y ressemble. Mais qui ne fait qu'y ressembler. L'idée est intéressante : un grand-père en fin de vie rassemble ses héritiers dans son manoir, pour leur annoncer qui sera le seul et unique bénéficiaire du peu de fortune qu'il lui reste. Annonce qui ne sera faite qu'à la fin du repas de famille, histoire de faire monter la tension. Suit un jeu de massacre dans une cave dont je ne dirai pas plus.
Les personnages sont trop caricaturaux, leurs réactions improbables ; la chute est faible et l'écriture ne m'a pas enthousiasmé, loin de là. Bref, on est loin à mon goût de la qualité des précédents, que ce soit Parfums d'été, de Dominique Sylvain, ou des excellents Tessa de Marc Villard et Ce crétin de Stendhal de Jean-Bernard Pouy. Mais il y aura sans doute des amateurs : c'est l'objet de cette série de 13 histoires de montrer la variété du polar français.
Je partage tout à fait l'analyse et la critique d'Hervé : une nouvelle plutôt navrante, d'une construction très incertaine : tout est dit. Il est urgent d'oublier cette production qui vient ternir la qualité des 4 premiers polar de cette série "offerte" par le Monde et la SNCF
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