Ingrid et Lola sont de retour ! Après avoir lu avec grand plaisir Passage du désir et L'absence de l'ogre, je me suis plongé dans ce nouveau roman de Dominique Sylvain en toute sérénité. Pas déçu ! Bien au contraire. Les deux enquêtrices de choc (et de charme) sont fidèles à elles-mêmes : drôles, sensibles, leur langue bien pendue et jamais dans la poche, toujours en action... Pour celles et ceux qui ont lu les précédentes aventures de Lola Jost et Ingrid Diesel, deux "nouveautés" marquent Guerre Sale. La lumière est faite sur ce qui est arrivé au lieutenant Toussaint Kidjo (drame mystérieux dans la vie de l'ex commissaire) et le personnage du commandant Sacha Duguin monte grandement en puissance, puisqu'on peut dire qu'ici l'enquête est menée à égalité entre les "officiels" et le duo de "privées".
Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les lecteurs auront leur content d'intrigue, d'action, d'humour et de noirceur. L'écriture de Dominique Sylvain me plaît toujours autant. Elle a le sens du dialogue "juste" et c'est assez rare. Les personnages ne s'expriment pas comme trop souvent à la manière de rombières dans un salon de thé. Pas de "N'est-ce pas ma chérie ?" ou de "Mon dieu, quelle horreur ! Je n'ose y croire !" à tout bout de phrase. Il n'y a pas non plus surabondance de "dit-il", "susurra-t-elle" ou "grommelèrent-ils" qui ont le chic pour me polluer l'imaginaire. Les personnages parlent comme de vraies personnes, et ils parlent bien parce que les dialogues, à l'image du récit, sont parsemés de "petits mots" biens vus, drôles, imagés et expressifs. Lors d'un détour dans une secte, par exemple, on croisera des "perturbés du bénitier", et tout au long de l'histoire, on découvrira avec Ingrid, sourire aux lèvres, les difficultés que rencontrent les étrangers qui s'essayent à la langue française...
À lire donc, Guerre Sale vient de paraître aux Éditions Viviane Hamy.
Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les lecteurs auront leur content d'intrigue, d'action, d'humour et de noirceur. L'écriture de Dominique Sylvain me plaît toujours autant. Elle a le sens du dialogue "juste" et c'est assez rare. Les personnages ne s'expriment pas comme trop souvent à la manière de rombières dans un salon de thé. Pas de "N'est-ce pas ma chérie ?" ou de "Mon dieu, quelle horreur ! Je n'ose y croire !" à tout bout de phrase. Il n'y a pas non plus surabondance de "dit-il", "susurra-t-elle" ou "grommelèrent-ils" qui ont le chic pour me polluer l'imaginaire. Les personnages parlent comme de vraies personnes, et ils parlent bien parce que les dialogues, à l'image du récit, sont parsemés de "petits mots" biens vus, drôles, imagés et expressifs. Lors d'un détour dans une secte, par exemple, on croisera des "perturbés du bénitier", et tout au long de l'histoire, on découvrira avec Ingrid, sourire aux lèvres, les difficultés que rencontrent les étrangers qui s'essayent à la langue française...
À lire donc, Guerre Sale vient de paraître aux Éditions Viviane Hamy.
Dominique Sylvain a elle-même commenté récemment Guerre Sale sur le site de Fabien Hérisson, Livresque du noir. C'est à lire ICI.
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